N51: On ne va quand même pas changer le monde, mais...

MANUSCRIT N°51

"On ne va quand même pas changer le monde, mais..."

Adulte

ON NE VA QUAND MÊME PAS CHANGER LE MONDE MAIS...

On ne va quand même pas changer le monde mais... 

« Le changement c’est maintenant » nous targuait-on en 2012. 

On a bien compris que ce n’était pas pour tout de suite !!! 

Si on essayait déjà pour commencer par changer notre vision du monde. 

On a tous à notre niveau un combat a mener et nul ne serait contre une solution miracle qui nous l’émonde. 

Le monde change quand chaque individu change. 

Quand chacun se questionne sur ce que ses actions engrangent. 

Il y a une phrase qui résume bien ce vers quoi nous devons aspirer: 

« Sois le changement que tu veux voir dans le monde » 

Le secret de l’action c’est de commencer. 

Pour commencer, il faut se tourner vers son moi intérieur et accepter que notre pire ennemi n’est autre que nous même. 

Aussi, il faudrait commencer par éteindre la télévision car elle représente un véritable nuisible pour notre hygiène mentale, nous pervertit l’esprit et inéluctablement nous prive de notre plus grand allié à savoir le temps. 

Le temps est incompressible et inestimable. 

Qu’on soit riche ou pauvre, nul ne peut se prémunir d’une période plus longue. Certains disent que l’on ne change pas. 

Je ne suis pas d’accord avec cette ineptie. 

Demandez donc à quelqu’un qui souffre de problèmes psy! 

La matrescence est aussi un profond changement chez les femmes et qui peut l’être également chez certains hommes. 

Nos expériences, nos épreuves ont un impact non négligeable et par conséquent engendrent des blessures, des ressentiments, des souffrances indélébiles et donc un bouleversement. Nous changeons et tant mieux car le contraire serait triste et freinerait notre évolution. JFK disait: 

« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ». 

Cela fonctionne pour une nation mais également pour vous et pour les autres. Malheureusement, cette expression prend tout son sens et d’autant plus aujourd’hui où la politique et les médias désinforment plus qu’ils informent. 

Selon le pays dans lequel nous nous trouvons les mêmes faits sont relayés différemment et ne poussent pas à la réflexion mais bien à l’accréditation. 

Dans les circonstances actuelles, on peut s’apercevoir que beaucoup de choses pourrait être différentes et qu’une multitude de choses que nous pensions indispensables à notre équilibre sont en fait le fruit d’une dépendance que nous avons nourri au fil du temps. 

Toutes ces choses éphémères qui nous entourent sont soudainement insipides quand nous aspirons à un profond changement. 

Le fait de se tourner vers l’essentiel, de renouer les liens avec sa famille, ses amis, ses envies, de proposer notre aide, de donner de notre temps, d’éclaircir ne serait-ce qu’un instant le quotidien d’une personne prostrée dans l’ombre et de s’accomplir dans une activité qui est la continuité de notre personnalité nous permet de toucher du doigt le vrai sens de la vie. 

Cela peut être la clé d’un avenir meilleur qui résulte à une adéquation de ce que l’Homme est destiné en étant altruiste et en cessant de progresser dans cette impasse fangeuse dans laquelle nous nous sommes embourbés en prônant l’individualisme et le repli sur soi. 

Je pense qu’il est grand temps d’être ce que nous voulons que les autres soient, d’être dans l’être et non dans le paraître. 

Il est grand temps de ne plus consacrer notre énergie à la haine, à nos ennemis ou à notre travail. Nous avons le choix, nous choisissons d’être spectateur ou bien acteur de notre vie. Ce choix peut être douloureux et inconfortable mais il est vital. 

Il est vrai que cela n’est pas sans risques mais à quoi bon vivre si nous sommes condamnés à survivre. 

Mieux vaut vivre un jour dans la peau d’un lion que toute sa vie dans celle du mouton. Personne ne dit qu’il est facile d’opérer des changements qui nous déstabilisent et chambardent notre quotidien mais cette remise en question de nos dogmes personnels est un passage obligatoire si nous souhaitons réellement changer. 

Le monde n’est pas forcément noir ou blanc et il faut savoir en apprécier la nuance. Peu importe notre milieu social nous avons la possibilité d’améliorer la qualité de notre alimentation intellectuelle et la qualité du contenu de notre assiette qui sont pour moi le meilleur bulletin de vote. 

Il va s’en dire que nous ne partons pas tous avec les mêmes bagages n’en déplaise à certains détracteurs qui diront que nous avons tous les mêmes chances et champs des possibles. Pour certains ça équivaut à prendre le chemin de la vie parsemé d’embûches avec un sac à dos rempli de cailloux tandis que d’autres sont délestés de ce fardeau. 

« On n’est pas né sous la même étoile ». 

Quoi qu’on en dise nos chances sont plus infimes de réussir lorsque personne ne nous a épaulé, n’a cru en nous ou nous a poussé à révéler le meilleur de nous-mêmes. 

D’autant plus lorsque nous venons d’un milieu défavorisé. 

Il va s’en dire que rien est perdu et qu’avec la volonté et la persévérance nous sommes capable d’arriver à nos fins. 

Mais pour la plupart, nous pensons que certaines choses, corps de métier ou acquisitions sont réservés pour une certaine catégorie de personnes ou une certaine couleur de peau, du moins c’est ce qu’on tente de nous faire comprendre et ils se complaisent à cette idée réductrice de façon à nous contraindre de conserver cet esprit subalterne. 

Apprenons à faire la paix avec le monde et à l’aimer car en agissant ainsi on change le monde. On ne va pas changer le monde mais...si chacun de nous prend conscience du pouvoir que nous avons en opérant quelques changements au quotidien, en changeant notre regard sur le monde, notre monde changera et le monde changera... 

- Mehdi Rivollier